Autoportrait Robot
Autoportrait
robot est une œuvre d’Arman
datant de 1992. L’oeuvre
mesure 120 x 90 x 24,4 cm et se présente
au format portrait vertical. (rappelle le format des vrais portraits)
Arman
comme à son habitude utilise la technique de l’accumulation.
On peut voir une sorte de collage réalisé
avec des objets de la vie quotidienne recouvert par une plaque de
plexiglas. Ce collage est enfaite, un portrait même
si ça
n’en n’a
pas l’air
au premier abord s’en
est un. Et c’est
même
un autoportrait.
Arman s’est représenté
lui
même.
Il se raconte, il raconte sa vie à travers cette œuvre.
Arman
utilise divers objets qui lui appartiennent afin de parler de lui.
Sur
ce « tableau »
plusieurs
objets différents
apparaissent. Arman ne les a pas placé au hasard, comme avec toutes
ses accumulations, il réfléchie
à son esthétique,
au contraste des couleurs et des ombres. :
On
peut observer au premiers abords des pinceaux, ce qui montre la base
du travail d’Arman,
la peinture, l’artiste,
son métier.
Une palette y est aussi présente.
On
pourrait y voir une sorte de mise en abyme qui sous entendrait
l’image
dans l’image
et ici particulièrement « l’art
dans l’art
».
L’objet
pris pour art dans une œuvre d’art.
En
ce qui concerne le violon, cela évoque
la passion qu’éprouvait l’artiste
à
l’égard
de la musique.
De
plus il faut savoir que l’objet rassemble ici plusieurs lignes
directrices ; verticales, horizontales, diagonales toutes passent par
le violon.
Dans
ses autres passions, on peut aussi parler du livre « Art et Société
», montrant à quel point l’artiste
s’intéressait
à la
société
dans laquelle il vivait et dans laquelle il avait décidé
de
s’engager,
la société
de consommation. Cet ouvrage annonce encore l’importance de l’art
dans la société. D’autres livres se trouvent aux quartes coins du
tableau, montrant encore l’attachement de l’artiste pour la
littérature.
Arman
était
aussi très
intéressé
par l’Art
Africain, il en collectionnait les masques. D’ailleurs
un de ses exemplaires se trouve en haut à gauche de ce tableau.
D’autres
hobbies de l’artiste apparaissent ; la plongée sous entendue par
le masque de plongée, le tennis de table sous entendue par la
raquette et puis le téléphone un autre détail sur Arman.
Plus
bas dans l’œuvre nous trouverons des boîtes de médicaments
racontant une partie moins drôle de la vie de l’artiste.
S’il
on devait comparer cet autoportrait, on devrait le faire avec le
triple autoportrait de Norman Rockwell. (Le tableau laisse imaginer
une catastrophe et montre que l’artiste
est distrait). Cet autoportrait est aussi intéressant à comparer
avec celui d’Arman. Lequel des deux est le plus fidèle. Chacun
utilise différente technique pour raconter ce qu’il souhaite sur
lui. Arman raconte sa vie à travers les objets et Rockwell laisse
imaginer par ses trois autoportraits plusieurs choses à son sujet
tel que la façon dont il est distrait et que la cigarette dans la
poubelle sous entend une catastrophe proche.
L’image
que renvoie Autoportrait robot est
très
poétique,
car chacun des objets montre une partie d’Arman,
de ce qu’il
aime et de ce qu’il
éprouve.
Chacune des ses pièces montre un sentiment, un sentiment par lequel
il est passé avec cet objet. Arman par cette œuvre nous laisse
imaginer sa vie ,son présent,
ses émotions.
J’ai
aimé
cette œuvre pour cela, pour cette poésie
qu’Arman
a voulue raconter. Sans aucun doute il nous interroge ? Peut t-on
connaître un homme par l’objet qu’il a lui même usé ?
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